Aujourd'hui, nous allons parler avec vous de quelque chose qui inquiète beaucoup d'entre vous et qui a un impact énorme sur la vie de chaque personne, ainsi que sur sa progression sur le chemin du développement spirituel.
Il s’agit d’une discussion sur la pitié et la compassion et sur la différence entre elles.
Alors, commençons par la pitié. Ce sentiment est inhérent à absolument toute personne qui se trouve dans le monde de la dualité. C'est l'une des créations principales et sinistres du monde tridimensionnel.
Pourquoi inquiétant ? Le problème, mes chers, c’est que ce sentiment vous transforme en victime – en une personne dépendante de tout dans le monde : des circonstances, de l’opinion des autres, de vos parents, de vos amis, de vos collègues, de la météo, enfin. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Parlons d’abord de l’apitoiement sur soi-même . Qu'est-ce que c'est?
Vous serez surpris, mais ce n’est rien de plus qu’une autre manifestation de votre Ego, qui résiste de toutes ses forces au fait qu’il n’est pas capable d’obtenir ce qu’il désire tant.
Et pour justifier son prochain « échec », il commence à « faire semblant » d’être une victime – à « se cacher » derrière l’apitoiement sur lui-même. Regardons cela avec un exemple.
Disons que vous voulez vraiment devenir une personne libre et indépendante. Mais les circonstances de la vie sont telles que vous êtes pieds et poings liés par une variété de liens - obligations envers vos proches, vos collègues, vos amis. Ce fardeau de responsabilité vous pèse, vous ne pouvez pas vous en libérer et faire ce que votre âme demande.
Et puis vous commencez à vous plaindre de la vie, des circonstances, des gens qui vous entourent, vous justifiant ainsi et rejetant sur eux la responsabilité de votre indécision et de vos échecs. Vous vous transformez délibérément en VICTIME des circonstances.
Et plus vous en parlez, plus vous vous plaignez de la vie, plus vous nourrissez ce « monstre » insatiable - l'énergie de la pitié, qui, comme la rouille, commence à corroder tout ce qui vous entoure, se propageant aux gens autour de vous qui soutiennent de telles conversations, vous plaignent, et ce cercle vicieux n'a pas de fin en vue.
Regardez autour de vous, mes chers, écoutez les conversations autour de vous, et vous serez horrifiés : presque toutes les conversations se composent de plaintes - couvertes et non couvertes.
Et cette atmosphère de découragement et de mécontentement aspire les gens, comme dans un marais, d’où ils ne peuvent plus s’échapper et trouver le bonheur et la joie, et passer du statut de victimes à celui de créateurs de leur vie.
Pourquoi cela arrive-t-il ?
En partie parce que le monde dual est structuré selon le principe de « diviser pour mieux régner », c’est-à-dire qu’il y aura toujours quelqu’un de meilleur que vous, de plus intelligent, de plus beau, de plus prospère, de plus riche, et cette liste peut être énumérée à l’infini. Et ceux qui ne correspondent pas aux normes artificiellement imposées aux gens commencent automatiquement à se considérer comme des victimes, et donc à s’apitoyer sur leur sort et à se plaindre de la vie.
Il faut être une personne très forte, sage et spirituelle pour être reconnaissant de ce que l'on a, pour voir toute la beauté du monde, libre de toutes conventions, pour ne se comparer à personne, pour comprendre et accepter sa propre valeur, pour trouver la liberté intérieure, pour ressentir le vol de l'âme, malgré toutes les circonstances de la vie.
Et une fois que cela se produit, vous ne vous sentirez plus jamais comme une victime et vous ne vous apitoyerez plus jamais sur votre sort, car vous n’aurez aucune raison de le faire.
C'est là que nous nous arrêterons aujourd'hui, mes chers.
Le Père-Absolu, qui vous aime infiniment, vous a parlé. |
